Base de données sur l’éléphant d’Afrique

Le déclin rapide de l’éléphant d’Afrique dans les années 1970 et 1980 a provoqué de sérieuses inquiétudes quant à la survie à long terme de l’espèce. Cette préoccupation a mis en évidence la nécessité de surveiller et de rendre compte de l’état des populations d’éléphants à l’échelle du continent. La base de données sur l’éléphant d’Afrique (BDEA) a été créée pour répondre à ce besoin. C’est la seule base de données qui stocke des données sur deux variables fondamentales reflétant l’état de conservation des éléphants d’Afrique – leur nombre (abondance) et leur distribution (aire de répartition) – et qui stocke donc des données spatiales et non spatiales. La base de données est le fruit d’une collaboration entre les gouvernements, les organismes de conservation et les chercheurs et est gérée et maintenue par le GSEAf depuis 1992.

L’éléphant d’Afrique étant confronté à une pression croissante due à diverses menaces, le suivi de l’aire de répartition et du nombre d’éléphants fournit aux gestionnaires de la faune sauvage des données précieuses pour la conservation et la gestion efficaces des populations restantes, et aux décideurs des informations sur lesquelles fonder les politiques nationales et internationales relatives à la conservation des éléphants.

Les données

Les données sur les populations d’éléphants sont recueillies par différentes organisations, à travers une variété d’habitats et en utilisant une variété de techniques différentes. Les rapports d’enquête sont obtenus auprès des agences de gestion de la faune et d’autres organisations, et les données des rapports hors enquête sont partagées sous de nombreux formats par des individus et des organisations ayant une connaissance experte d’une zone. Ces types de données présentent des difficultés spécifiques, liées à leur fiabilité ainsi qu’à la disponibilité et au calendrier des nouvelles enquêtes. La BDEA surmonte ces difficultés en utilisant un système permettant de prendre en compte tous les types de chiffres en les classant selon leur nature et en les désignant comme des estimations et des suppositions. Les cartes préliminaires des aires de répartition sont partagées avec les experts concernés pour aider à les modifier et à les réviser.

Pour en savoir plus sur l’histoire de l’AED, ses données et les derniers résultats de la base de données, visitez le site de l’AED ou téléchargez le dernier Rapport sur le statut de l’éléphant d’Afrique 2016.

Nos soutiens

Nous sommes très reconnaissants à toutes les autorités de la faune sauvage, les ONG et les chercheurs indépendants, trop nombreux pour être nommés ici, qui continuent à nous envoyer leurs données d’enquête pour les intégrer dans l’AED.

Nous tenons également à souligner le soutien généreux que nous avons reçu pour le développement et la maintenance continue de la BDEA de la part du African Elephant Fund ; African Wildlife Foundation ; CITES MIKE ; Commission européenne ; Tusk Trust ; Safari Club International Foundation ; Save The Elephants ; United Kingdom Department of Environment, Food and Rural Affairs (DEFRA) ; United States Fish & Wildlife Service (USFWS) et World Wildlife Fund (WWF) International.

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