Qu’y a-t-il dans un réseau de fibre optique ?

Nous parlons tous régulièrement des réseaux Fiber to the Premise (FTTP)/Fiber to the Home (FTTH). Mais, à l’ère de la spécialisation, nous ne connaissons souvent que les parties avec lesquelles nous sommes en contact au cours de notre vie professionnelle – comme la connexion de la dernière goutte, dans le cas des installateurs.

Alors, que contient un réseau FTTP et comment fonctionne-t-il ?

En bref, un réseau FTTP est composé de deux parties principales :

  • La couche physique.
  • L’optoélectronique active. Ceux-ci peuvent se trouver dans le central, le réseau extérieur (le cas échéant) et chez le client.

La norme de l’UIT-T définit utilement l’étendue d’un réseau à fibres optiques par la série de recommandations G.

C’est la recommandation G.984..2 qui est le plus pertinent ici, car il couvre les réseaux GPON, et ce sont les PON que j’aborderai au cours de ce billet.

Le terminal de ligne optique

Le début du réseau est le terminal de ligne optique (OLT). Il convertit le trafic du réseau fédérateur interne de l’opérateur en longueurs d’onde optiques et en structure de trame utilisées par le PON. Il reçoit également et combine (« multiplexe ») les signaux provenant du point d’extrémité du réseau du client – l’unité ou le terminal de réseau optique (ONU/ONT).

Dans l’équipement OLT se trouvent une unité centrale, un routeur de passerelle et des cartes réseau. La ligne de fibre entrante s’interface avec l’OLT via un émetteur-récepteur enfichable de petite taille (SFP).

Dans de nombreux cas, le transporteur ne veut pas câbler un client à un OLT. Ils peuvent partir, avoir besoin d’un service différent ou il peut y avoir un besoin de réacheminer leur ligne en raison de changements physiques du réseau. Au lieu de cela, ils utiliseront un répartiteur optique (ODF) pour fournir des connexions connectorisées ou épissées entre les fibres des deux domaines.

Une autre fonction qui peut être réalisée au niveau de l’ODF est d’insérer des composants optiques passifs, tels que des coupleurs, pour permettre de combiner le trafic sur différentes longueurs d’onde.

Fractionnement de la fibre

Pour passer d’une seule fibre à l’alimentation de plusieurs points, la fibre doit naturellement être fractionnée. Pour un réseau PON, il est possible de diviser la fibre au niveau du central, ou en un ou plusieurs points du réseau, comme l’ODF. Ceci est réalisé par des répartiteurs de fibre.

Alors que la division au bureau central supprime le besoin de loger des composants sur le terrain, elle nécessite le déploiement de beaucoup de fibre, qui doit être ajoutée au réseau. Cela signifie que dans la grande majorité des cas, les répartiteurs sont déployés plus près du client. Ils sont généralement placés de manière à maximiser l’utilisation partagée d’une seule fibre et à minimiser la distance entre le point de fractionnement et les clients individuels puisque cette fibre est dédiée et non partagée.

Les répartiteurs fonctionnent en divisant la lumière entrante en deux ou plusieurs chemins. Le signal est généralement divisé de sorte que la même distribution de longueurs d’onde voyage dans chaque chemin en aval. Les séparateurs existent en deux types fondamentaux : le cône biconique fondu (FBT) et le circuit planaire à ondes lumineuses (PLC).

Ils sont généralement constitués d’un ou deux points de fractionnement, et à partir de l’emplacement final, la toute importante (et potentiellement coûteuse !) dernière ou dernière chute est créée. Les réseaux prennent souvent en charge un ratio de fractionnement de 1:64 pour chaque client, bien que la norme G.984 prenne en charge jusqu’à 1:128 fractionnements. Le rapport 1:64 est utile en termes d’architecture car, en plus d’offrir toujours une bande passante relativement bonne à chaque utilisateur final, il est également réalisable de plusieurs manières.

La dernière goutte

Il existe probablement plus de types de câbles de goutte que toute autre sorte. Ils vont de l’enterré direct non terminé, à l’enterré et au préterminé, en passant par le soufflé (terminé ou non) et les conceptions d’antennes multiples. Là encore, la spécification de l’UIT-T (L.87) constitue une bonne introduction. La tendance actuelle est d’utiliser des câbles à fibre optique à double usage intérieur/extérieur ; suffisamment robustes pour une utilisation en extérieur, mais suffisamment ignifuges pour répondre aux exigences de sécurité à l’intérieur des bâtiments.

Le câble de descente entre normalement dans les locaux et complète le réseau au niveau de l’ONU/ONT. Cela signifie que l’ONU est généralement la seule partie d’un déploiement FTTP que le client voit. Elle convertit les signaux optiques dans le domaine électrique, gère la connexion au PON partagé et fournit des sorties aux appareils tels que la télévision, la connectivité haut débit et la téléphonie ordinaire.

Cette disposition générale des réseaux FTTP PON est susceptible de persister pendant un certain temps. Toutefois, comme nous l’avons évoqué dans un autre blog, des filtres sélectifs de longueur d’onde seront utilisés dans le NGPON2, ce qui modifiera légèrement les choses. Et, quels que soient les nouveaux développements, la plupart des éléments seront de plus en plus petits. Quel que soit votre rôle dans le déploiement de la fibre optique, il est utile d’avoir une vue d’ensemble du réseau. En comprenant la situation dans son ensemble, vous pouvez faire des choix plus éclairés lors de la planification et de l’installation de la dernière goutte pour vous assurer qu’elle est réussie, fiable et rentable.

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