Restasis

Mises en garde

Inclus dans la section PRÉCAUTIONS.

PRECAUTIONS

Potentiel de blessure oculaire et de contamination

Veillez à ne pas toucher l’embout du flacon à votre œil ou à d’autres surfaces afin d’éviter le potentiel de blessure oculaire et de contamination.

Utilisation avec des lentilles de contact

RESTASIS® ne doit pas être administré pendant le port de lentilles de contact. Les patients dont la production de larmes est réduite ne doivent généralement pas porter de lentilles de contact. Si des lentilles de contact sont portées, elles doivent être retirées avant l’administration de l’émulsion. Les lentilles peuvent être remises en place 15 minutes après l’administration de l’émulsion ophtalmique RESTASIS®.

Toxicologie non clinique

Carcinogenèse, mutagenèse, altération de la fertilité

Carcinogenèse

Des études de cancérogénicité systémique ont été menées chez des souris et des rats mâles et femelles. Dans l’étude de 78 semaines sur les souris par voie orale (régime alimentaire), aux doses de 1, 4 et 16 mg/kg/jour, des preuves d’une tendance astatiquement significative ont été trouvées pour les lymphomes lymphocytaires chez les femelles,et l’incidence des carcinomes hépatocellulaires chez les mâles à dose moyenne a significativement dépassé la valeur de contrôle.

Dans l’étude de 24 mois menée par voie orale (régime alimentaire) chez le rat, à 0,5,2 et 8 mg/kg/jour, les adénomes des cellules des îlots pancréatiques ont significativement dépassé le taux de contrôle dans le niveau de dose faible. Les carcinomes hépatocellulaires et les adénomes des cellules des îlots pancréatiques n’étaient pas liés à la dose. Les faibles doses chez les souris et les rats sont environ 80 fois supérieures (normalisées par rapport à la surface corporelle) à la dose quotidienne recommandée chez l’homme d’une goutte (environ 28 mcL) de RESTASIS® à 0,05 % deux fois par jour dans chaque œil d’une personne de 60 kg (0,001 mg/kg/jour), en supposant que la totalité de la dose est absorbée.

Mutagenèse

La cyclosporine ne s’est pas révélée mutagène/génotoxique lors du test d’Ames, du test V79-HGPRT, du test du micronoyau chez la souris et le hamster chinois, des tests d’aberration chromosomique dans la moelle osseuse du hamster chinois, du test de létalité dominante de la souris et du test de réparation de l’ADN dans le sperme des souris traitées. Une étude analysant l’induction de l’échange de chromatides soeurs (ECS) par la cyclosporine en utilisant des lymphocytes humains in vitro a indiqué un effet positif (c’est-à-dire l’induction de l’ECS), induction de SCE).

Importation de la fertilité

Aucune altération de la fertilité n’a été démontrée dans des études menées sur des rats mâles et femelles recevant des doses orales de cyclosporine allant jusqu’à 15 mg/kg/jour (environ 2 000 fois la dose quotidienne humaine de 0,001 mg/kg/jour normalisée à la surface corporelle) pendant 9 semaines (mâles) et 2 semaines (femelles) avant l’accouplement.

Utilisation dans des populations spécifiques

Grossesse

Résumé des risques

L’administration clinique de ciclosporine ophtalmicemulsion 0,05% n’est pas détectée de manière systémique après une administration oculaire topique , et l’utilisation maternelle ne devrait pas entraîner d’exposition du ftus au médicament. L’administration orale de la ciclosporine à des rates ou des lapines enceintes n’a pas produit de tératogénicité à des doses cliniquement pertinentes.

Données

Données animales

A des doses toxiques pour la mère (30 mg/kg/jour chez le rat et 100mg/kg/jour chez le lapin), la solution orale de ciclosporine (USP) était tératogène comme l’indique l’augmentation de la mortalité pré- et postnatale, la réduction du poids des fœtus et les retards squelettiques. Ces doses (normalisées par rapport à la surface corporelle) sont 5 000 et 32 000 fois supérieures, respectivement, à la dose quotidienne recommandée chez l’homme d’une goutte (environ 28 mcL) d’émulsion ophtalmique de cyclosporine 0,05 % deux fois par jour dans chaque œil d’une personne de 60 kg (0,001 mg/kg/jour), en supposant que la totalité de la dose est absorbée. Aucun signe de toxicité embryofœtale n’a été observé chez les rats ou les lapins recevant de la ciclosporine pendant l’organogenèse à des doses orales allant jusqu’à 17 mg/kg/jour ou 30 mg/kg/jour, respectivement. Ces doses chez les rats et les lapins sont environ 3 000 et 10 000 fois supérieures, respectivement, à la dose quotidienne recommandée chez l’homme. Une dose orale de 45 mg/kg/jour de ciclosporine administrée à des rates du 15e jour de la grossesse au 21e jour du post-partum a entraîné une toxicité maternelle et une augmentation de la mortalité postnatale chez la progéniture. Cette dose est 7 000 fois supérieure à la dose quotidienne recommandée chez l’homme. Aucun effet indésirable chez les mères ou la progéniture n’a été observé à des doses orales allant jusqu’à 15 mg/kg/jour (2 000 fois supérieures à la dose quotidienne recommandée chez l’homme).

Lactation

Résumé des risques

La cyclosporine est connue pour apparaître dans le lait maternel après une administration systémique, mais sa présence dans le lait maternel après un traitement topique n’a pas été étudiée. Bien que les concentrations sanguines soient indétectables après l’administration topique de l’émulsion ophtalmique RESTASIS®, il faut faire preuve de prudence lorsque RESTASIS® est administré à une femme qui allaite. Les avantages de l’allaitement sur le plan du développement et de la santé doivent être pris en compte, ainsi que le besoin clinique de la mère pour RESTASIS® et tout effet indésirable potentiel de la ciclosporine sur l’enfant allaité.

Utilisation pédiatrique

La sécurité et l’efficacité n’ont pas été établies chez les patients pédiatriques âgés de moins de 16 ans.

Utilisation gériatrique

Aucune différence globale de sécurité ou d’efficacité n’a été observée entre les patients âgés et les patients plus jeunes.

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