Carence en thiamine – Causes et prévention

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Le complexe vitaminique B enrichi est un aliment de base dans mon armoire à pharmacie pour chèvres. Ce post vous aidera à en comprendre l’importance.

Les vitamines B sont-elles nécessaires dans l’alimentation d’une chèvre ?

Les chèvres fabriquent des vitamines B dans le rumen grâce aux micro-organismes pendant le processus de digestion. Les chèvres utilisent (absorbent) les vitamines B que le rumen crée et éliminent tout excès.

Les vitamines B ne sont pas des compléments nécessaires dans l’alimentation d’une chèvre en bonne santé. En fait, les vitamines B ne sont pas du tout métabolisées (absorbées) par l’ingestion d’aliments. Elles ne sont absorbées que par le système du rumen, uniquement par le processus de fabrication interne.

Qu’est-ce qui provoque une carence en thiamine ?

Toute maladie ou condition qui conduit une chèvre à ne pas s’alimenter peut entraîner un mauvais fonctionnement du rumen, voire un non-fonctionnement, ce qui entraîne une baisse (ou un arrêt) de la production de vitamines B, ce qui diminue l’absorption de la vitamine la plus importante (B1, Thiamine) pour la santé de la chèvre.

Les chevreaux sont très sujets à la carence en thiamine. Le rumen ne fonctionne pas pleinement à un très jeune âge, et le système immunitaire continue de se construire pendant la première année de vie.

Les symptômes de la carence en thiamine comprennent : faiblesse des pattes arrière, titubation, confusion, observation des étoiles (regarder vers le haut, étirer le cou), diarrhée, tremblements musculaires, convulsions, tournoiement, et cécité et dépression. Dans les derniers stades, la chèvre est incapable de se tenir debout ou de se lever, la mort suivra.

L’importance d’un rapport correct entre les fibres et l’amidon est extrêmement importante pour la santé de la chèvre. Lorsque le ratio est incorrect, ou lorsque la chèvre se surcharge en glucides résultant d’une trop grande quantité de céréales ou d’amidon, le rumen cesse de fonctionner correctement, ce qui entraîne une production moindre de vitamines B, voire aucune production. Les fibres à longues tiges, comme le foin de bonne qualité, sont très importantes pour le bon fonctionnement du rumen.

Un changement de régime alimentaire peut également entraîner des problèmes de fonctionnement du rumen. Les aliments doivent être changés progressivement, permettant au rumen de s’adapter sur une période de 7 à 10 jours.

Le foin ou l’aliment moisi entraîne également une mauvaise fonction du rumen et des maladies.

La polio des chèvres (Polioncéphalomalacie) est une maladie qui résulte d’une carence en thiamine. Elle est facilement traitée, à un stade précoce, par de fortes doses de thiamine. La polio caprine et la listériose ont des symptômes et des causes très similaires. Pour cette raison, j’inclus également la pénicilline dans le traitement. Notez que la listériose affecte normalement les chèvres adultes, pas les chevreaux.

Comment traite-t-on la carence en thiamine ?

Le complexe vitaminique B enrichi contient 100 mg/par ml de Vita B1 (Thiamine). Lorsqu’elle est injectée sous la peau, la chèvre est capable d’absorber les vitamines B, remplaçant ce qu’elle n’est pas capable de produire. Une injection de vitamines B ne provoque pas de surdosage chez la chèvre. L’excès est expulsé par la miction.

En guise de prévention, les probiotiques sont souvent administrés par les propriétaires de chèvres à chaque changement d’alimentation, lors de l’administration de médicaments par voie orale ou lorsque la chèvre est stressée. L’administration de probiotiques aide à un bon équilibre des micro-organismes dans le rumen.

Note : achetez de la vitamine B complexe fortifiée et non de la vitamine B complexe, cette dernière ne contient pas le bon pourcentage de thiamine (B1), 100 mg/par ml, nécessaire au traitement de la carence en thiamine.

Note générale sur la santé :

Lorsqu’une chèvre est « off », plus le problème est diagnostiqué et traité rapidement, plus les chances de réussite du traitement et de survie sont grandes. Il est préférable de séparer une chèvre malade du troupeau, de lui fournir une litière propre et sèche, de l’eau fraîche et une alimentation adéquate – surtout du foin de bonne qualité.

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