Comment fonctionnent les rêves
Les théories physiologiques reposent sur l’idée que nous rêvons afin d’exercer diverses connexions neuronales qui, selon certains chercheurs, affectent certains types d’apprentissage. Les théories psychologiques reposent sur l’idée que le rêve nous permet de faire le tri dans les problèmes, les événements de la journée ou les choses qui requièrent beaucoup de notre attention. Certains de ces théoriciens pensent que les rêves pourraient être prophétiques. De nombreux chercheurs et scientifiques pensent également qu’il s’agit peut-être d’une combinaison de ces deux théories. Dans la prochaine section, nous examinerons certains des principaux théoriciens du rêve et ce qu’ils disent sur la raison pour laquelle nous rêvons.
Théories du rêve
Au premier rang des théories du rêve se trouve Sigmund Freud. S’inscrivant dans le camp psychologique, les théories du Dr Freud sont basées sur l’idée du désir refoulé — les désirs que nous ne sommes pas capables d’exprimer dans un cadre social. Les rêves permettent à l’inconscient d’agir sur ces pensées et désirs inacceptables. Pour cette raison, sa théorie sur les rêves se concentre principalement sur les désirs et le symbolisme sexuels. Par exemple, tout objet cylindrique dans un rêve représente le pénis, tandis qu’une grotte ou un objet fermé avec une ouverture représente le vagin. Par conséquent, rêver d’un train qui entre dans un tunnel représente un rapport sexuel. Selon Freud, ce rêve indique un désir sexuel refoulé. Freud a vécu à l’époque victorienne, où la sexualité était réprimée, ce qui explique en partie son intérêt. Pourtant, il a dit un jour que « parfois, un cigare n’est qu’un cigare ». »
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Carl Jung a étudié sous Freud mais a rapidement décidé que ses propres idées différaient de celles de Freud au point qu’il devait suivre sa propre direction. Il était d’accord avec l’origine psychologique des rêves, mais plutôt que de dire que les rêves provenaient de nos besoins primaires et de nos désirs refoulés, il estimait que les rêves nous permettaient de réfléchir sur notre moi éveillé et de résoudre nos problèmes ou de réfléchir à des questions.
Plus récemment, vers 1973, les chercheurs Allan Hobson et Robert McCarley ont énoncé une autre théorie qui mettait à bas les anciennes idées psychanalytiques. Leurs recherches sur ce qui se passait dans le cerveau pendant le sommeil leur ont donné l’idée que les rêves étaient simplement le résultat d’impulsions électriques cérébrales aléatoires qui tiraient des images de traces d’expériences stockées dans la mémoire. Ils ont émis l’hypothèse que ces images ne forment pas les histoires dont nous nous souvenons comme étant nos rêves. Au contraire, notre esprit éveillé, en essayant de donner un sens aux images, crée les histoires sans même que nous nous en rendions compte – simplement parce que le cerveau veut donner un sens à ce qu’il a vécu. Bien que cette théorie, connue sous le nom d’hypothèse de l’activation-synthèse, ait créé une grande faille dans l’arène de la recherche sur les rêves en raison de son écart par rapport aux théories acceptées, elle a résisté à l’épreuve du temps et reste l’une des théories des rêves les plus importantes.
Regardons un peu plus profondément ce qui se passe réellement dans le cerveau lorsque nous rêvons.