Innovation Adoption : Ce que vous devez savoir
Ma tête tourne depuis que SAP et plus de 17 000 de ses clients et partenaires sont descendus à Orlando, FL, pour les conférences annuelles SAPPHIRE NOW et ASUG. Comme je l’ai indiqué dans mon précédent blog intitulé « Suivre le fil rouge de l’innovation à SAPPHIRE NOW », des leaders d’opinion externes, des experts SAP et des conférenciers clients ont fait un tabac cette année. Ils étaient tous d’accord : l’innovation est importante, et nous devons adopter et finalement » consommer » les nouvelles technologies et solutions qu’elle apporte.
Qu’en est-il de l’adoption de l’innovation ? Quels sont les segments d’un marché et les clients auxquels nous devons nous adresser pour y parvenir ?
Qu’est-ce que l’adoption de l’innovation ?
Pour définir un concept complexe comme » l’adoption de l’innovation « , nous devons d’abord examiner les définitions standard et construire une description consensuelle qui » fonctionne » pour notre vision spécifique du marché. Il n’y a certainement pas de pénurie de recherches universitaires et commerciales à partir desquelles travailler – à savoir, le modèle d’Everett Rogers qui utilise une distribution normale pour segmenter le marché, les œuvres séminales de Geoffrey Moore « Crossing the Chasm » et « Inside the Tornado » qui décrivent des tactiques spécifiques.
Personnellement, j’ai aimé la définition de dictionary.com:
Innovation adoption:
1. Un modèle qui classe les adoptants d’innovations en fonction de leur niveau de préparation à accepter de nouvelles idées. Les caractéristiques d’adoption des innovations sont attribuées à des groupes pour montrer que toutes les innovations passent par un processus prévisible avant d’être largement adoptées.
2. Les groupes sont constitués d’adoptants précoces, de majorité précoce, de majorité tardive et de retardataires
Qui sont ces groupes d’adoptants d’innovations, et qu’est-ce qui les différencie ?
Figure 1 : Modèle du cycle de vie de l’adoption
Comme le début d’un match de hockey – » Voici la composition de départ de l’équipe d’adoption de l’innovation ! »
Innovateurs:
- Les vrais geeks qui achètent sur la promesse de la technologie et sont souvent considérés comme de véritables visionnaires
- Les premiers à essayer de nouvelles idées et choses
- Les preneurs de risques qui exploitent habilement plusieurs sources d’information pour prendre leur décision
- Un segment relativement petit en nombre, mais beaucoup plus grand en termes d’influence
Adopteurs précoces :
- Pionniers précoces qui sont prêts à prendre un coup et également considérés comme des visionnaires qui se fient à leur « instinct » et à leur expérience.
- Plus grands que les innovateurs en taille et critiques pour le succès des innovations
Majorité précoce :
- Le segment le plus grand public du marché – et plus de deux fois la taille des deux premiers groupes
- Un groupe qui aime les nouveautés et les innovations, mais qui préfère attendre de voir si une innovation est » réussie » avant de l’adopter lui-même
- Suivants des innovateurs et des adopteurs précoces pour les idées, l’influence et les opinions
Majorité tardive :
- Même taille que la majorité précoce
- Personnes qui n’adoptent les innovations que lorsqu’elles y sont forcées
- Un segment plus difficile à persuader et à influencer, notamment par la publicité et l’information en ligne
- Forte considération pour les conseils et l’influence des amis et des collègues
Laggards :
- Même taille que les innovateurs et les adopteurs précoces, mais avec un état d’esprit entièrement différent
- Le dernier groupe à adopter une innovation – du bout des lèvres
- Les négateurs de tout changement, n’embrassant et n’adoptant une innovation que lorsqu’ils y sont absolument contraints
- Forte dépendance aux conseils et à l’influence des amis et des collègues – et toujours difficile à convaincre, même avec des retours positifs
C’est une question de vitesse et de courbe en S de l’adoption
Tout au long de ma carrière, j’ai été fasciné par ce côté des affaires et de la technologie – en particulier la vitesse croissante à laquelle les innovations sont adoptées. L’adoption de nouvelles innovations est définie par une courbe en S. Elle est ascendante, atteint un « genou dans la courbe », puis entame une pente descendante jusqu’à ce que nous atteignions le rythme de croisière et l’adoption complète éventuelle. Nous marions la courbe en S avec le modèle de segmentation de l’adoption pour une vue unifiée des groupes qui adoptent une innovation et du temps qu’il faut pour atteindre l’adoption complète.
Figure 2 : Modèle de cycle de vie de l’adoption avec une courbe en S
Rogers appelle le point auquel la courbe commence à ralentir le point de « masse critique ». La clé est d’y amener les chiffres, qu’il s’agisse d’utilisateurs, de volume de produits, entre autres. Si nous ne parvenons pas à « franchir le gouffre » (selon l’expression de Geoffrey Moore) pour atteindre cette masse critique, nous sommes condamnés à un marché sous-optimal et à une part de marché beaucoup plus faible, par définition.
J’ai pu le constater de visu au début de ma carrière technologique, qui dure maintenant depuis 30 ans, alors que je travaillais pour Digital Equipment Corporation. Même si l’entreprise était dirigée par un brillant visionnaire et connue pour sa technologie de pointe depuis des années, elle n’a jamais pu faire ce saut si important pour » franchir le gouffre » et atteindre un marché plus vaste, plus grand public et plus rentable. En conséquence, l’entreprise avait une part de marché relativement faible malgré le fait qu’elle disposait d’une des meilleures technologies de pointe de la planète.
Dans la deuxième partie de cette série de blogues, j’aborderai le concept des feuilles de route de l’innovation et j’illustrerai comment nous pouvons offrir un » processus géré » pour aider nos clients à faire cette transition lorsqu’ils mettent de nouvelles innovations sur le marché.
Pour plus d’idées sur l’entrée sur de nouveaux marchés, voir Comment adapter vos produits aux marchés émergents.