STLT#152, Follow the Drinking Gourd

Hurrah pour la Commission des Hymnes, qui a noté en bas de page que c’était une chanson code utilisée par le chemin de fer clandestin, un peu comme Wade in the Water et Swing Low, Sweet Chariot, pour communiquer la carte vers la liberté.

Je ne vais pas reprendre toute la chanson – il y a beaucoup de sites qui le font pour vous. Bien sûr, la gourde est la grande louche,  » quand le soleil revient et que les premières cailles appellent « , c’est le printemps ; les deux seconds couplets sont remarquablement explicites.

La question, bien sûr, est de savoir s’ils sont trop explicites, et si cette version a été écrite après la guerre civile ? Certains éléments suggèrent que cela pourrait être le cas, bien qu’il soit également possible qu’il ne soit pas du tout contradictoire d’avoir certaines paroles codifiées sous diverses formes longtemps après que l’original ait été chanté, grâce à la tradition orale.

(Chorus)
Suivez la gourde à boire,
suivez la gourde à boire,
car le vieil homme vous attend pour vous porter vers la liberté,
suivez la gourde à boire.

Quand le soleil revient et que les premières cailles appellent,
suivez la gourde à boire.
Le vieil homme attend de vous porter vers la liberté,
suivez la gourde à boire.

(Chorus)

Maintenant la rive de la rivière fait une très bonne route,
les arbres morts vous montreront le chemin.
Pied gauche, pied gauche, voyageant sur,
suivez la gourde à boire.

(Chorus)

Maintenant la rivière se termine entre deux collines
suivez la gourde à boire.
Il y a une autre rivière de l’autre côté,
suivez la gourde.

(Chorus)

Que l’on croie ou non que ce sont exactement ces vers qui étaient chantés en 1860, cette chanson est un puissant rappel de la bravoure d’Harriet Tubman et de ceux – blancs et noirs – qui travaillaient sur le chemin de fer. C’est un rappel puissant de la force et du pouvoir de la musique. Et c’est un hommage au cœur et à l’âme durables des opprimés.

Encore une fois, nous devons la chanter avec précaution. Bien sûr. Mais je pense qu’on nous a laissé suffisamment de miettes de pain pour qu’il soit peu probable que nous entrions dans celle-ci sans précaution.

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