Intérêts académiques

Je suis professeur d’histoire des sciences à l’école d’histoire, d’histoire de l’art et de philosophie de l’Université du Sussex. J’enseigne l’histoire des sciences du XIXe et du XXe siècle (avec un accent particulier sur Darwin, la classification, l’histoire naturelle et la biologie, la génétique et la science-fiction).

Mutants, sages-femmes et mites

C’est le titre provisoire de mon projet de recherche actuel, axé sur l’intersection de la science et de la culture publique. Il analyse les rôles joués par les idées biologiques dans la sphère publique en Grande-Bretagne et aux États-Unis au début du vingtième siècle.

Mon principal intérêt porte sur la façon dont les nouvelles théories biologiques ont façonné les divers débats politiques et autres en raison de la façon dont les idées biologiques ont été reprises par divers publics. Au cœur de mes questions de recherche se trouve la question complexe de la « vulgarisation » de la science au vingtième siècle ; les différents médias qui ont été utilisés pour communiquer des idées scientifiques aux profanes. L’histoire très limitée de la vulgarisation au XXe siècle repose toujours sur l’hypothèse tacite qu’il s’agit essentiellement d’un processus d’osmose, par lequel les idées circulent simplement de l’endroit où elles sont concentrées (c’est-à-dire au sein de la communauté scientifique) vers un endroit où la concentration est moindre (le « public »), comme si ce dernier était une sorte de vide, attendant passivement de nouveaux concepts. C’est ignorer les façons dynamiques dont divers publics s’approprient et adaptent les idées scientifiques et les façons dont les scientifiques s’adaptent aux perceptions et aux attentes de leurs publics.

Compte tenu de ces intérêts, un élément clé de ma stratégie est d’être à la fois un chercheur universitaire et un « vulgarisateur », écrivant (et, lorsque cela est possible, diffusant) à des publics généraux ainsi qu’à mes collègues historiens, en partie pour que mon travail atteigne un public plus large, mais aussi pour qu’il incarne certains des processus que j’étudie, en particulier l’entreprise consistant à essayer de faire de la connaissance en public en utilisant des médias qui sont généralement utilisés pour communiquer des idées préexistantes plutôt que d’en façonner de nouvelles.

La première partie de ce projet à être publiée était un article intitulé « Mutant Utopias : Evening Primroses and Imagined Futures in Early Twentieth-Century America » (Isis, 2013).

Publications

Il y a une liste complète de mes publications disponibles sur ma page Academia.edu et une plus ou moins identique sur Research Gate. La plupart sont disponibles en téléchargement.

Éducation

J’ai fait mon premier diplôme en histoire et philosophie des sciences à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud, suivi d’un MPhil et d’un doctorat dans le département HPS à Cambridge, après quoi j’ai été chargé de recherche au Darwin College, Cambridge.

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