Action différée pour les arrivées d’enfants (DACA)

Les informations contenues dans ce document sont données à titre indicatif et peuvent ne pas être à jour. Elles ne constituent pas un avis juridique. Vous devriez toujours consulter un avocat concernant votre affaire.

Dernière mise à jour : 30 août 2020

I. Contestations juridiques du DACA

En 2017, le secrétaire par intérim de la sécurité intérieure a annulé le programme DACA (Deferred Action Childhood Arrivals), ce qui a donné lieu à un certain nombre de poursuites à travers le pays pour contester cette annulation. Les cours d’appel du quatrième et du neuvième circuit, ainsi qu’un certain nombre de tribunaux de district, ont jugé que la décision d’annuler le programme DACA était « arbitraire et capricieuse », et donc illégale. La neuvième cour d’appel a également confirmé une injonction préliminaire à l’échelle nationale visant à stopper l’abrogation du DACA. Le gouvernement a adressé une requête à la Cour suprême, qui a accordé le droit de certiorari pour entendre l’affaire. Les arguments oraux ont été entendus par la Cour le 12 novembre 2019.

Le 18 juin 2020, dans l’affaire Department of Homeland Security v. Regents of University of California,
la Cour suprême des États-Unis a annulé la résiliation du programme DACA par l’administration Trump. Tout comme les tribunaux inférieurs l’avaient constaté, la Cour suprême a estimé que la résiliation du DACA était « arbitraire et capricieuse » en vertu de la loi sur les procédures administratives (APA). Notamment, la Cour ne s’est pas prononcée sur la légalité ou non du DACA lui-même, mais a simplement estimé que l’administration Trump n’avait pas suivi la loi lorsqu’elle a tenté de mettre fin au programme. Cette décision a été appliquée un mois plus tard dans l’affaire Casa de Maryland v. U.S. Department of Homeland Security, dans laquelle un juge fédéral du tribunal de district du Maryland a ordonné au ministère de la Sécurité intérieure (DHS) de rétablir le programme DACA dans son statut de 2017, avant sa résiliation, et de commencer à accepter de nouvelles demandes.

II. État actuel du DACA

En réponse à la décision de la Cour suprême, des mémos ont été publiés le 28 juillet 2020 et le 21 août 2020, mettant en œuvre la décision de la Cour suprême et clarifiant la façon dont le gouvernement traitera les demandes DACA à l’avenir, à savoir, le DHS :

  • Rejeter toutes les demandes initiales de DACA et les demandes d’autorisation d’emploi (EAD) associées ;
  • Rejeter toutes les demandes de libération anticipée des bénéficiaires du DACA, sauf circonstances exceptionnelles ; et
  • Continuer à accepter les demandes de renouvellement du DACA, mais raccourcir la période de renouvellement de deux ans à un an.

Cela signifie que l’USCIS n’acceptera aucune demande de la part de nouveaux demandeurs n’ayant jamais bénéficié du DACA auparavant. Cependant, les demandeurs peuvent toujours soumettre une demande de renouvellement du DACA si le demandeur a déjà eu le DACA, a actuellement le DACA, ou avait le DACA qui a été résilié, tant que le demandeur est toujours admissible. En général, la soumission d’une demande de renouvellement du DACA est un processus relativement simple qui nécessite la soumission du dossier de demande et d’une copie du permis de travail du demandeur. Cependant, si le DACA d’un demandeur a expiré il y a plus d’un an, le demandeur devra inclure toutes les preuves comme s’il faisait une demande pour la première fois. De plus amples informations sur le dépôt de la demande sont incluses ci-dessous.

Le coût du renouvellement du DACA au moment de cette publication était de 495 $, qui devront être payés chaque année. Cela signifie que les bénéficiaires du DACA paieront essentiellement 990 $ pour avoir le DACA pendant deux ans (une augmentation significative par rapport aux frais précédents).

Veuillez noter que ces nouvelles réglementations du DHS sont temporaires, car l’agence examine toujours si le DACA restera effectif ou si le DHS tentera à nouveau de l’annuler. Veuillez vous référer au site Web de l’USCIS pour des informations actualisées.

En définitive, la meilleure solution pour tous les bénéficiaires du DACA ou les Dreamers est que le Congrès adopte une législation bipartisane accordant aux Dreamers un statut juridique permanent. Le Fonds d’action pour l’égalité en matière d’immigration continuera à faire pression sur le Congrès pour exiger qu’il adopte le DREAM Act, un projet de loi bipartisan qui offrirait aux bénéficiaires du DACA et à d’autres jeunes dans la même situation une voie vers la citoyenneté. Pour vous inscrire aux alertes ou pour agir en faveur de nos efforts de lobbying, cliquez ici.

III. CRITÈRES D’ELIGIBILITÉ POUR L’ACTION REPORTÉE POUR LES ARRIVÉS DE L’ENFANCE (DACA)

a. Qu’est-ce que le DACA ?

Le 15 juin 2012, le président Obama a créé une politique appelée Deferred Action for Childhood Arrivals (DACA), appelant à une action différée pour certains jeunes sans-papiers qui sont venus aux États-Unis dans leur enfance. Les demandes dans le cadre de ce programme ont commencé le 15 août 2012.

L’action différée est un avantage discrétionnaire et limité en matière d’immigration par le DHS. Elle peut être accordée aux personnes qui n’ont jamais fait l’objet d’une procédure d’expulsion, qui font actuellement l’objet d’une procédure d’expulsion ou qui ont des ordres définitifs d’expulsion. Les personnes qui bénéficient d’une action différée peuvent demander une autorisation d’emploi et se trouvent aux États-Unis sous couvert de la loi. Toutefois, il n’existe pas de voie directe entre l’action différée et la résidence permanente légale ou la citoyenneté. Et elle peut être révoquée à tout moment. Comme indiqué dans la section I ci-dessus, des limites ont été imposées à l’admissibilité au DACA.

Les personnes doivent répondre aux critères suivants pour demander le DACA :

  • Avoir moins de 31 ans au 15 juin 2012 ;
  • Venir aux États-Unis alors qu’ils avaient moins de 16 ans ;
  • Avoir résidé sans interruption aux États-Unis du 15 juin 2007 à aujourd’hui. (Aux fins du calcul de cette période de cinq ans, les brèves absences des États-Unis pour des raisons humanitaires ne seront pas incluses);
  • Sont entrés aux États-Unis. sans inspection ou est tombé en dehors du statut légal de visa avant le 15 juin 2012;
  • Sont physiquement présents aux États-Unis le 15 juin 2012 et au moment de faire la demande de considération d’action différée avec l’USCIS ;
  • Sont actuellement à l’école, ont obtenu un diplôme d’études secondaires, ont obtenu un GED, ou ont été honorablement libérés de la Garde côtière ou des forces armées;
  • N’ont pas été condamnés pour une infraction criminelle, un délit important, ou plus de trois délits de toute nature ; et
  • Ne représentent pas une menace pour la sécurité nationale ou la sécurité publique.

Les demandeurs devront fournir des preuves documentaires substantielles des critères ci-dessus. En outre, chaque candidat doit effectuer et réussir une vérification des antécédents biographiques et biométriques.

IV. CONSIDERATIONS SPECIALES

a. Condamnation pénale

Le DHS considérera comme « important » tout délit impliquant l’un des éléments suivants, quelle que soit la peine imposée :

  • cambriolage;
  • violence domestique;
  • abus ou exploitation sexuelle;
  • possession illégale d’armes à feu;
  • conduite en état d’ivresse ; ou
  • distribution ou trafic de drogues.

En outre, tout autre délit pour lequel un demandeur a été condamné à plus de 90 jours d’emprisonnement, sans compter les peines avec sursis et le temps détenu en vertu d’une retenue d’immigration, sera considéré comme un délit important.

b. Conditions d’âge

Généralement, pour demander le DACA, un demandeur doit avoir au moins 15 ans au moment où il fait sa demande. L’exception à cette règle est si le demandeur est en procédure d’expulsion, a un ordre final d’expulsion ou a un ordre de départ volontaire. Si tel est le cas, il peut demander le DACA même s’il a moins de 15 ans.

Si le demandeur avait 31 ans ou plus au 15 juin 2012, il n’est pas admissible au DACA.

c. « Actuellement à l’école »

Si un demandeur n’est pas actuellement à l’école, mais aimerait se réinscrire au lycée, il pourrait encore être admissible au DACA. Pour être considéré comme « actuellement à l’école », l’USCIS regardera si le demandeur est inscrit au moment où il soumet la demande. De nombreux types d’établissements ou de programmes d’enseignement peuvent suffire à remplir l’exigence de « scolarité ». Les informations suivantes sont collées directement du site web de l’USCIS:

Pour être considéré comme « actuellement à l’école » selon les directives, vous devez être inscrit à :

  • une école primaire publique ou privée, un collège ou un lycée, ou une école secondaire;
  • un programme d’éducation, d’alphabétisation ou de formation professionnelle (y compris la formation professionnelle) qui est conçu pour conduire à un placement dans l’enseignement postsecondaire, une formation professionnelle ou un emploi et où vous travaillez à ce placement ;
  • ou un programme d’éducation aidant les étudiants soit à obtenir un diplôme d’études secondaires régulier ou son équivalent reconnu par la loi de l’État (y compris un certificat d’achèvement, un certificat de présence ou une autre récompense), soit à passer un examen de General Educational Development (GED) ou un autre examen équivalent autorisé par l’État.

d. Séjour interrompu aux États-Unis.

Une brève interruption de l’exigence d’être aux États-Unis de façon continue du 15 juin 2007 au 15 juillet 2012 n’affectera pas l’admissibilité d’un demandeur à une action différée si les absences des États-Unis sont brèves, occasionnelles et innocentes. Les absences seront considérées comme brèves, occasionnelles et innocentes si :

  • elles sont antérieures au 15 août 2012;
  • elles sont brèves et raisonnablement calculées pour accomplir le but de l’absence;
  • elles ne sont pas dues à un ordre d’exclusion, d’expulsion ou de renvoi ;
  • elle n’était pas en raison d’un ordre de départ volontaire, ou d’un octroi administratif de départ volontaire avant qu’un demandeur ne soit placé dans une procédure d’expulsion, d’expulsion ou de renvoi;
  • le but de l’absence, ou les actions d’un demandeur alors qu’il se trouvait à l’extérieur des États-Unis.S., n’étaient pas contraires à la loi.

V. DEMANDE ET DROIT DE DOSSIER

Toutes les demandes d’action différée doivent être soumises directement à l’USCIS sur le formulaire I-821D. Même si un demandeur fait l’objet d’une procédure d’expulsion ou d’un ordre d’expulsion, la demande est toujours adressée à l’USCIS. Si le demandeur est détenu, alors il doit avertir son agent de détention qu’il veut faire une demande.

a. Formulaires et documents probants

Pour demander le DACA, les demandeurs doivent soumettre les formulaires suivants ou leur demande leur sera retournée :

  • Formulaire I-821D Consideration of Deferred Action for Childhood Arrivals;
  • Formulaire I-765 Application for Employment Authorization Document;
  • Formulaire I-765 WS -EAD economic need supplement form
  • En outre, les demandeurs devront soumettre des preuves documentaires qu’ils remplissent tous les critères pour bénéficier d’une action différée (âge ; date d’entrée ; présence continue ; documentation éducative ou militaire ; etc.)
  • Frais de demande tels qu’indiqués sur www.uscis.gov.

Pour prouver l’exigence de présence physique, des preuves substantielles doivent être soumises. Vous devriez essayer de soumettre au moins une preuve pour chaque mois.

b. Frais de dépôt

Il est recommandé de consulter le site web de l’USCIS pour obtenir les informations les plus récentes concernant les frais de dépôt pour le DACA. Il n’y a pas de dispense de frais disponible pour le DACA. Cependant, il peut y avoir une exemption de frais dans des circonstances très limitées pour les personnes qui sont en famille d’accueil, sont handicapées ou ont une dette liée aux soins médicaux et dont le revenu est inférieur à 150% du niveau de pauvreté.

VI. DOCUMENT D’AUTORISATION D’EMPLOI (EAD)

À l’heure actuelle, l’USCIS n’accepte pas les demandes initiales de document d’autorisation d’emploi dans le cadre du DACA et les renouvellements sont limités à une période d’un an, jusqu’à nouvel ordre.

Chaque individu qui se voit accorder une action différée sera légalement autorisé à travailler. Toutefois, pour être autorisés à travailler, les demandeurs doivent inclure dans leur demande un document d’autorisation d’emploi (EAD) qui, une fois accordé, sera valable pour une période de deux ans et pourra être renouvelé. Les demandeurs doivent attendre que l’EAD soit délivré avant de commencer à travailler.

Il est important de noter que l’octroi d’une action différée n’accorde pas un statut d’immigration légal à un demandeur. En outre, il ne remédie pas aux périodes antérieures de présence illégale du demandeur. Cependant, un demandeur qui se voit accorder une action différée ne sera pas considéré comme accumulant une présence illégale aux États-Unis pendant la période où l’action différée est en vigueur.

VII. PAROLE AVANCÉE

À l’heure actuelle, l’USCIS n’accepte pas de nouvelles demandes de libération conditionnelle avancée ou de demandes en attente, sauf dans des circonstances très rares et extraordinaires.

Les bénéficiaires du DACA ne peuvent voyager en dehors des États-Unis que s’ils demandent et reçoivent une libération conditionnelle avancée avant leur voyage. Si une personne quitte le pays sans que la libération conditionnelle anticipée soit accordée, elle ne sera pas autorisée à revenir aux États-Unis. Toutefois, à l’heure actuelle, l’USCIS n’accorde les demandes de libération conditionnelle anticipée des bénéficiaires de DACA que dans de très rares cas, pour des circonstances exceptionnelles. En outre, même si vous bénéficiez d’une libération conditionnelle anticipée, vous serez inspecté à la frontière à votre retour, et il est toujours possible que l’entrée vous soit refusée. Par conséquent, même si un bénéficiaire du DACA bénéficie d’une libération conditionnelle anticipée sur la base de son statut DACA, il ne doit pas voyager en dehors des États-Unis. De même, les bénéficiaires du DACA ne doivent pas voyager en dehors des 48 États contigus des États-Unis en raison de la présence de la Customs and Border Patrol dans les aéroports. Bien que tous les territoires américains, l’Alaska et Hawaï fassent indiscutablement partie des États-Unis, l’ICE a commencé à les contrôler comme s’il s’agissait de juridictions étrangères et vous risquez d’être détenu ou de vous voir refuser l’entrée. Par conséquent, si vous êtes un bénéficiaire du DACA, vous ne devriez pas voyager vers ou depuis un territoire américain, l’Alaska ou Hawaii.

VIII. APPEALABILITÉ

Un refus d’une demande d’action différée ne peut pas faire l’objet d’un appel. Cependant, le demandeur pourrait déposer une nouvelle demande (et payer à nouveau les frais).

IX. TOUJOURS DEMANDER DES CONSEILS JURIDIQUES

Notez qu’il peut être risqué de faire une demande de DACA. Les individus ne devraient faire leur demande qu’après avoir consulté un avocat qualifié. Si une personne est ici illégalement et que l’USCIS ou l’ICE constate qu’elle ne répond pas aux critères du DACA, elle peut être placée dans une procédure d’expulsion. En outre, même s’ils obtiennent le DACA, le statut est totalement discrétionnaire et peut être révoqué à l’avenir.

Le DACA n’est qu’une mesure temporaire et n’est pas destiné à, et n’accorde pas, un statut légal aux individus que le DREAM Act cherche à bénéficier. Étant donné que seul le Congrès peut conférer le droit au statut de résident permanent légal ou à la citoyenneté, il est essentiel que nous continuions à travailler à l’adoption de la loi DREAM.

A mesure que nous en apprendrons davantage de la part de l’USCIS, nous publierons plus d’informations ici. Si vous avez des questions spécifiques pour savoir si vous êtes éligible, veuillez utiliser la page « contactez-nous » sur notre site web pour soumettre votre question. Il existe également des informations utiles sur le site de l’USCIS.

FREQUENTLY ASKED QUESTIONS (FAQ)

Beaucoup d’entre vous ont contacté Immigration Equality pour demander « que dois-je faire maintenant ? ». Ci-dessous, vous trouverez nos questions fréquemment posées sur le DACA.

1) J’ai actuellement le DACA et il expirera dans les 6 prochains mois. Puis-je renouveler mon DACA?

Oui. Le gouvernement a repris les renouvellements de DACA – du moins pour le moment. Vous pouvez faire une demande si votre DACA expire dans les 6 prochains mois (180 jours) et si vous êtes dans la même situation juridique que lorsque vous avez déposé votre demande initiale de DACA. Toutefois, si vous avez été arrêté, accusé d’un crime, condamné pour un crime ou accusé d’avoir violé les lois sur l’immigration d’une manière ou d’une autre, vous devez consulter un avocat avant de déposer votre demande de renouvellement. L’USCIS rejettera généralement les demandes reçues plus de 150 jours avant l’expiration de l’octroi actuel du DACA. Vous devriez déposer votre demande entre 150 et 120 jours avant l’expiration de votre octroi actuel de DACA.

2) Puis-je demander le DACA pour la toute première fois maintenant ?

Non. L’USCIS n’accepte pas les demandes des personnes qui n’ont jamais auparavant bénéficié d’une action différée dans le cadre du DACA.

Si vous auriez été admissible à demander le DACA mais que vous ne pouvez maintenant pas le faire, il peut être judicieux de rassembler les documents pertinents, en cas de changement de politique. Il s’agit notamment de preuves de la présence physique aux États-Unis, des antécédents en matière d’éducation ou de travail, de l’engagement communautaire et des relations familiales.

4) Puis-je demander une libération conditionnelle anticipée ?

À l’heure actuelle, l’USCIS n’accorde les demandes de libération conditionnelle anticipée des bénéficiaires du DACA que dans de très rares cas, pour des circonstances exceptionnelles, telles que :

  • Voyage pour soutenir les intérêts de sécurité nationale des États-Unis ;
  • Voyage pour soutenir les intérêts d’application de la loi fédérale des États-Unis. intérêts fédéraux d’application de la loi;
  • Voyage pour obtenir un traitement médical de survie qui n’est pas autrement disponible pour l’étranger aux États-Unis ; ou
  • Voyage nécessaire pour soutenir la sécurité immédiate, le bien-être ou les soins d’un parent immédiat, en particulier les enfants mineurs de l’étranger.

Même si un demandeur établit que sa situation répond à l’un des exemples ci-dessus, l’USCIS peut toujours refuser la demande de libération conditionnelle anticipée à la discrétion de l’ensemble des circonstances.

De plus, même si vous bénéficiez d’une libération conditionnelle anticipée, vous serez inspecté à la frontière à votre retour, et il y a toujours une possibilité que l’entrée vous soit refusée. Par conséquent, même si un bénéficiaire du DACA bénéficie d’une libération conditionnelle anticipée sur la base de son statut DACA, il ne doit pas voyager en dehors des États-Unis. De même, les bénéficiaires du DACA ne doivent pas voyager en dehors des 48 États contigus des États-Unis en raison de la présence de la Customs and Border Patrol dans les aéroports. Bien que tous les territoires américains, l’Alaska et Hawaï fassent indiscutablement partie des États-Unis, l’ICE a commencé à les contrôler comme s’il s’agissait de juridictions étrangères et vous risquez d’être placé en détention ou de vous voir refuser l’entrée. Par conséquent, si vous êtes un bénéficiaire du DACA, vous ne devriez pas voyager vers ou depuis un territoire américain, l’Alaska ou Hawaï.

5) Je veux renouveler, mais j’ai peur de ce qui se passera à l’avenir. Que se passera-t-il si l’administration Trump parvient à renverser la décision du juge ?

Comme mentionné ci-dessus, la Cour suprême des États-Unis a déclaré que l’administration Trump avait le pouvoir de mettre fin au DACA, mais qu’elle devait suivre les procédures administratives appropriées pour le faire. Étant donné qu’il est possible que le DACA prenne fin dans un avenir proche, nous encourageons les demandeurs qui sont admissibles à renouveler leur demande dès maintenant. Si le DACA prend fin, il se peut que les personnes bénéficiant du DACA au moment de la fin du programme soient autorisées à conserver ce statut jusqu’à son expiration. Nous recommandons toujours à un demandeur de parler avec un avocat d’abord avant de faire une demande, mais encore plus pour les personnes qui ont des antécédents compliqués en matière d’immigration ou qui ont eu des démêlés avec la justice.

6) Je veux faire une demande et je suis autrement admissible Je mais j’ai un passé criminel qui pourrait affecter ma demande. Devrais-je faire une demande ?

Nous vous recommandons de parler avec un avocat spécialisé en immigration concernant votre cas et vos antécédents criminels. Votre représentant juridique devrait vous conseiller sur les conséquences potentielles que vos antécédents criminels peuvent avoir sur votre éligibilité au DACA. Nous déconseillons fortement à toute personne ayant des antécédents criminels de demander le DACA à moins d’en parler d’abord à un représentant juridique. Cela est vrai même si vous avez le DACA et que vous envisagez de renouveler votre statut.

7) J’ai fourni mon adresse aux services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis lorsque j’ai demandé le DACA. Quelle est la probabilité que des agents de l’ICE viennent chez moi ?

Bien que le président ait indiqué que les personnes qui avaient le DACA ne seront pas prioritaires pour l’expulsion, il a en fait expulsé des bénéficiaires du DACA et son insistance générale sur les expulsions doit être prise au sérieux. Tant que vous vivez à une adresse connue des agents de l’immigration, vous êtes en danger. Veuillez lire nos conseils sur la connaissance de vos droits pour savoir comment vous pouvez rester en sécurité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.